On ressort nos vélos en ce troisième jour de camp, départ en van depuis la résidence à 9h15 précise (pour une fois qu’on est à l’heure), direction le col du Pas du Cerf. Le soleil nous a délaissé aujourd’hui, par conséquent il fait donc plus frais et nous avons sorti la tenue hivernale, mais avec le parcours que nous avait préparé Alej, nous avons vite ouvert nos vestes pour ventiler les machines en souffrance.

Magnifique panorama de Arthur (mais bon, il a plus le grand-angle…).

Après une belle montée la piste du Temple, nous avons rejoint un super single plein de racines et de cailloux, pour le plus grand plaisir de Mathieu, qui a commencé à nous faire part de son plaisir envers ce type de sentier.

S’en est suivie une longue descente pour faire monter notre Vmoyenne dans le col du Babaou (rhum, selon Bruno) avec un test d’aquaplaning réalisé en toute splendeur par Arthur (Et zip, la zipette !). Heureusement, pas de casse, juste quelques chouinements tout au long de la sortie: “J’ai mal à la jambe quand je me mets debout!”, “Mais Arthur, on fait pas du BMX, on pédale assis sur sa selle” … !

Nous avons finalement retrouvé notre point de départ pour nous sustenter grâce aux savoureux sandwichs préparés par le centre. Lucien nous a rejoint (de manière totalement imprévue, il effectuait son retour du Pas du Cerf) et après avoir accepté avec un grand plaisir un des fauteuils de ministre de Messire Alejandro, nous avons terminé notre pitance avant de repartir chacun de notre côté. Bien sûr, tout bon cycliste se doit de récupérer et c’est sans trop de difficulté que nous avons “siesté”, deux spécimens de nature aborigène ont pu être observés dans leur hamac par Arthur et Mathieu, eux-mêmes terrés au fond d’une caverne de nature automobile.

Bref, enfin bon, allez, on se bouge, on repart, parce que bon, on est venus ici pour rouler ! Alej met donc le turbo (c’est qu’il s’est installé un compresseur au méthane avant le camp, le bougre !) et il nous met donc 100m dans les dents, direction la piste du Chamadou (Chamaudou, Chaumadou, on sait pas trop…) et surtout avec en ligne de mire un exceptionnel single, technique à souhait pour l’immense plaisir de Mathieu. S’étant déjà mangé une branche (et c’est pas un castor !) et ayant chuté deux fois (bah ouais, les branches elles sont trop basses pour ce titan), c’est d’une manière fort mécontente qu’il est arrivé sur la fin du single, à pied, en faisant voler son vélo contre la broussaille (on vous passera ses commentaires)…

Nous avons pu constater une forte ressemblance avec le Schtroumpf Grognon, à la seule différence qu’il était rouge et pas bleu !

Après qu’Alej ait “un peu” insisté et suite à une thérapie de groupe, Mathieu et Arthur ont finalement pris leur vélo et sont remontés avec leur coach attitré pour une descente éducative qui s’est terminée en beauté (Mathieu est même remonté non pas une, mais deux fois, juste pour le plaisir!) Mention spéciale à Bruno qui a franchis cette zone technique du premier coup en bourinant.

Après une bonne séance photo sur ce single technique, nos 4 joyeux lurons ont repris le chemin de la piste, direction Pierrefeu-du-Var pour reprendre la piste de Chamadou afin de rejoindre la voiture !

Alej et Bruno n’ayant pas assez roulé, ils ont accroché le groupe de routiers de Seine et Marne, qui rentraient aussi au camp avec 110km dans les guibôles et leur mégaphone sur le toit de la voiture balai, pour une descente pleine balle, ils ont même été joueurs et les ont dépassés pendant un court instant.

Mathieu et Arthur sont rentrés de leur côté en van parce que bon, il fallait bien le ramener, il a pas encore l’auto-pilote !

C’est ainsi que se conclut cette journée… Ah non, Arthur a toujours mal à la jambe, mais que debout sur le vélo, “en danseuse” pour les intimes !


MatMat (qui cherche comment éliminer l’acide lactique…)

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