Aujourd’hui était un jour particulier pour nous, amis VTTistes, vu que c’était le jour de la traditionnelle sortie à vélo de route. Au programme, il fallait rejoindre St-Tropez avec l’équipe de cyclos en empruntant quelques cols, pic-niquer sur le port de la célèbre ville des gendarmes puis rentrer par le bord de mer. Petite anecdote, Elias et Hugo décidèrent d’attacher leurs bananes sur les cadres de leurs vélos pour qu’elles puissent prendre l’air et profiter de la balade… Sauf qu’elles se mirent à couler, et sur la transmission des vélos ! En soi, nos deux zigotos ont inventé la transmission autolubrifiante.

Tout semblait partir pour le mieux, nous nous rendions à Collobrières pour attaquer le col du Taillude, mais il fallut que MATHIEU, comme d’habitude (on salue son fanclub qui nous lit tous les soirs), décide que son pneu arrière n’était pas assez gonflé, et qu’il fallait rajouter de l’air avec une cartouche (en plus il savait pas les utiliser le malin…). Tout ceci alors qu’Elias avait enfin réussit à se mettre dans le rythme de la sortie et était près à en découdre avec les cols qui l’avaient mis en PLS la veille…

Une fois la réparation faite, le premier col terminé, et les jambes bien chaudes, vint le moment de la descente, avec des pointes à 65 km/h ! Cependant, ces pointes n’auront pas ménagé la roue avant du vélo d’Hugo, car une fois à Grimaud, au pied du col, sa roue commençait à cliqueter. Une fois à Cogolin, nous décidâmes de contrôler cela, et il s’avéra que ses roulements criaient misère. Le moyeu fut resserré tant bien que mal, mais la roue refusait d’avancer… Quel ne fut pas notre émerveillement quand nous nous rendîmes compte que nous nous situions à peu de mètres d’un magasin de sport, dont nous tairons les nom pour des raisons de marketing, qui aurait pu nous venir en aide. Malheureusement, la seule aide qu’il put nous proposer était d’acheter une belle roue Mavic à 280 euros. Il nous donna tout de même le numéro d’un réparateur de vélos ambulant, que Mathieu et Hugo décidèrent de rencontrer, pendant que le reste de l’équipe continuait son périple jusqu’à St-Tropez.

Une fois sur le port, les sandwiches dégustés, et le café bien mérité, il fut temps de prendre la route et d’attaquer le pénible trajet du retour, sans Mathieu ni Hugo. Les kilomètres défilaient sous les roues de nos montures, guidées par l’élan de motivation de notre cher Elias, qui, se sentant poussé des ailes, donna le ton du retour au reste de l’équipe. Un grand bravo à lui ! Nous rentrerons sans encombre, sauf une crevaison lente pour Alejandro, jusqu’au centre Azureva. La douche aura été bien méritée…

De leur côté, Mathieu et Hugo vaquaient à leurs occupations. Nous apprendrons plus tard que la réparation faite sur la roue d’Hugo n’aura tenu qu’une cinquantaine de mètres, il qu’il fallut donc acheter la roue à près de 300 euros pour qu’ils puissent rentrer, par St-Tropez puis par le bord de mer. Bien évidemment, leurs peines ne voyaient pas leur fin. Comme certains le disent, “sinon c’est trop facile quoi”. Donc, pour résumer, nos deux aventuriers en herbe finirent sur une piste 4×4 presque impraticable, qu’ils décidèrent de continuer jusqu’au bout, car “ça me gavait de faire demi-tour”. Ils arriveront tout de même aux alentours de 18h30, juste à temps pour le souper, en ayant pu terminer la sortie !

Et voici les mots du jour…

Hugo : Lifehack, au lieu d’utiliser de la graisse mécanique, on peut utiliser de la banane ou du Nutella.

Elias : Attachez vos bananes aux cadres pour en faire des compotes. Dégustez avec délectation.

Mathieu : La prochaine fois, on suivra le GPS.

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