Ce matin, nous nous sommes donné rendez-vous pour le départ de notre traditionnel camp de la Londe. Après un trajet fort agréable sur une autoroute quasiment vide, Elias et Hugo ont jugé drôle de commencer à manger le paquet de chips d’Alejandro. Soit. Dans tous les cas, pour les punir, il a été décidé d’abandonner Mathieu à la station service de Montélimar. En plus, son comportement nous importunait puisqu’il tenait à vérifier l’arrimage de nos cycles sur l’autoroute.
Après le trajet, puis une brève pause pic-nic au centre Azureva, il est temps d’enfourcher les vélos pour partir découvrir les sentiers varois. C’est une première pour Elias et Mathieu. Elias : “La montée, c’était long”. Mathieu : “Ouais”. Tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes, Elias souffrait lors des chemins très pentus et raides, Hugo s’écorchait déjà les genouxes, et Mathieu en profitait pour sympathiser avec Didier.
Mais qui est-ce ? Il faut commencer par le début. Didier, à vrai dire, c’est une femelle, de type canidé. Elle est entrée dans nos vies lorsqu’Elias, se plaignant une énième fois de ses cuisses fatiguées, fit la connaissance de ce chien de berger, brun et blanc, fort enthousiaste à l’idée de nous accompagner tout le long de la sortie. Mais quand on dit tout le long… C’est tout le long ! Au final, Didier aura couru à nos côtés pendant plus de 15 kilomètres, attaché avec une laisse improvisée avec une chambre à air pour le tenir sur les portions de route ! Il aura fallu prendre contact avec ses maîtres pour qu’on vienne le récupérer, au bord d’une route de campagne.
Suite à ces aventures, nous pûmes enfin retrouver le centre, les douches, et surtout, le buffet, qui avait tant manqué à l’estomac de notre cher Elias. Il a beaucoup apprécié les desserts. Il est l’heure de planifier les parcours pour la journée de demain, avant d’aller rejoindre les doux bras de Morphée.
Hugo : “Riz au lait”.
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