Cinquième jour de camp déjà ! Aujourd’hui, le départ est tardif car Bruno doit rajouter du préventif à la dernière minute pour s’assurer que son problème de crevaison soit résolu. Une fois l’opération terminée, ils prennent le van et se rendent à nouveaux dans le pittoresque village de Collobrières, pour un itinéraire différent bien entendu (et pas pour manger de la glace aux marrons dès le début comme l’a demandé Mathieu). Le départ, qui tire bien dans les jambes avec des jolis pourcentages à froid puis une longue montée sur route jusqu’à Notre Dame des Anges pour arranger notre répartition d’acide lactique, où nos cyclistes en profitent pour dégonfler leurs pneus et se rafraîchir (mais pas trop, car d’après Alej on est là pour rouler !). Ils enchaînent sur un single bien technique que nous a trouvé notre guide de la semaine, plusieurs frayeurs mais pas de casse (même si Alej a momentanément fusionné avec un buisson en sortie de courbe, mais il a vite remarqué que c’était pas très confortable). Quelques pauses sont effectuées durant le single pour faire de belles photos.

Arrivés en bas, ils remontent sur les crêtes pour rejoindre Collobrières et c’est au cours d’une montée bien méchante qu’Arthur a laissé Mathieu et Bruno sans voix en les dépassant dans le plus grand des calmes alors qu’eux-mêmes agonisaient sur le bas côté. Nos compères rejoignent finalement Alej proche du sommet de la crête, où ce dernier va les mettre face à un dilemme cornélien, finir la sortie en descendant par la route (au risque de passer pour des merguez et de perdre toute crédibilité) ou rajouter 20km à la sortie dans une souffrance extrême et montrer qu’on est pas fait en sucre. À l’unanimité, la deuxième option est choisie (on est des bons vttistes ou bien ?). Lors de la dernière montée nos cyclistes croisent une pelleteuse (enchanté je m’appelle Teuse) puis descendent à fond les ballons pour continuer sur la descente du col de Taillude.

Arrivés au van, ils mangent de délicieux sandwichs “pimpés” par leurs soins. Malheureusement, leur compagnon à quatre pattes, Hector, n’est pas revenu… Ils chargent les vélos et retournent donc vers le centre à La Londe. Mais bon, surprise en arrivant, Bruno se rend compte qu’il a oublié son axe de roue à Collobrières et il réagit évidemment en nommant des noms d’oiseaux variés. Bref, Mathieu est enchanté (pas du tout) de retourner seul avec Bruno à Collobrières pour décrypter le mystère de l’axe perdu, car notre autre moniteur doit travailler (l’a t’il vraiment fait ?).

De retour après un long trajet, tous nos compagnons se retrouvent face à un repas princier dûment mérité, durant lequel Alej, après une sournoise manœuvre, parvient à dérober le dessert de Mathieu (Oh le coquin !!!). C’est ainsi que se termine cette journée mouvementée, pleine de rebondissements.

Mention spéciale à nos camarades cyclos qui ont fait 120 bornes aujourd’hui (des vrais champions) !

Arthurito et BruBru