Commençons par remercier la divine providence qui nous a apporté chaleur et beau temps pour ce 4ème jour de camp. Nos cyclistes chargent leurs machines de course sur le van pour aller à leur point de départ. Malgré un trajet périlleux en montée derrière des pelotons de cyclistes, puis une descente où Alej a peut-être eu le pied un peu lourd, nous arrivons à destination, Collobrières ! Un magnifique village du Var, connu pour sa crème et glace aux marrons. Rien de mieux pour commencer qu’une montée bitumée bien pentue pour ravir Mathieu dès le début de journée. Après cette longue route, on enchaîne enfin sur un sentier bien caillouteux. Arrivés en haut, Alej est satisfait de voir Mathieu devant pour une fois, motivé et en pleine forme pour enchaîner sur un magnifique single de quelques kilomètres. Cependant le visage d’Alej se décompose lorsque Bruno annonce qu’il a crevé. (Bruno: “Pu**** crevaison de m*#@&”).

On enchaîne tout de suite sur le single pour ne pas perdre de temps en se disant que le préventif fera effet… Pendant le passage aux stands de Bruno dans le single pour sa réparation (le préventif n’a pas suffit face aux racines), Alej a pris le plus grand plaisir à faire recommencer une partie technique à Mathieu et Arthur, sauf pour Mathieu qui aura quand même eu besoin de 4 essais (vous voyez un cheval qui fait un refus devant un obstacle ? Bah c’est pareil !), Arthur a lui réussi du premier coup. Après utilisation d’une mèche tubeless, nous sommes enfin prêts à repartir ! Alej et Bruno partent en tête sur les chapeaux de roue dans une portion bien technique et raide qui provoque quelques pertes de contrôle et des frayeurs.

Réunis à la fin du second single très technique et fort pentu dans de la belle caillasse, on se rend à la voiture gentiment (ouais bon, 1h30 de montée quand même, où Bruno a enfin montré ses premiers signes de fatigue, on aurait presque cru qu’il roulait en VAE avant ça !), durant la dernière ligne droite, il a fini d’exaspérer Alej en ressortant sa sempiternelle question “Combien d’bornes ?” et s’est servi quand même plusieurs fois de la “Sainte Pompe” de ministre de Messire Présidentiel Royal Alej pour maintenir une pression de pneu stable. Mention spéciale à Mathieu qui a fait quasiment toute la sortie devant, malgré ses douleurs au dos.

Retour à la voiture, chaises installées, pics-nics sortis, à table ! C’est durant ce festin qu’un nouveau destrier de type canidé, que nous avons renommé Hector (non, pas le castor pour ceux qui ont la référence, c.f. page 13 de la Bible de l’ECM), vint se joindre au groupe pour baver sur Arthur et profiter des restes de nourritures. C’est durant ce repas qu’Alej profita d’une diversion avec Arthur et Bruno pour vampiriser le paquet de Kinder Bueno de Mathieu, ce dernier occupé à observer avec fascination des hélicoptères de l’armée survolant le campement.

Pour finir ce festin en beauté, Alej et Mathieu envoyèrent Bruno et Arthur en quête de la fameuse, que dis-je, divine glace aux marrons (renommée “glace aux choux” par Arthur). Evidemment peu motivés à l’idée de repartir, ils regagnent péniblement les logements à bord du van d’Alej et se préparent au repas du soir. Au cours du repas, c’est un gâteau d’anniversaire qui vient surprendre Bruno, qui a pris au dépourvu les moniteurs en prenant 3 desserts malgré son “faible” appétit. Pour les 18 ans de Bruno, nos compagnons se délectent d’une bonne bière de récupération (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé), bue avec modération pour assurer le lendemain et possiblement (pas, car d’après Mathieu “ce qui est perdu, est perdu.”) rattraper les kilomètres non-effectués ce jour. C’en est fini pour aujourd’hui, car nous, concepteurs de la newsletter de ce quatrième jour, sommes fatigués et manquons cruellement d’inspiration. Nous nous retrouverons prochainement pour de nouvelles aventures…!


Arthurito et Brubru

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