C’est la dernière journée pour notre équipe de crazy bikers dans le Sud de la France. Malheureusement, étant donné que nous avons épuisé nos ressources de jeunes écrivains, et au vu de la clavicule brisée qui rend Hugo inopérant de sa main droite, c’est donc à moi, Alej le président, d’assurer la pérennité de cette newsletter.

La journée commence par les sempiternelles plaintes à l’encontre d’Azureva lors du petit-déjeuner. Je crois rêver lorsqu’en approchant, en apercevant le bol de céréales de Marta, je crois distinguer une banane. Grands princes ! Azureva fournirait donc d’autres fruits que des kiwis peu mûrs, et des poires à l’inverse ? Non, il s’agissait de la réserve personnelle de la susmentionnée qui, pour me narguer, en partagera un bout avec ma tendre et chère. Cette fois-ci, le pic-nique s’améliore : pain, et c’est tout. Optimal donc pour passer une belle journée sur le vélo.

Rendez-vous pris après l’atelier de confection de sandwichs, nos groupes se séparent pour arpenter les déclivité de la région. Sur la route, nos doyens accompagnés de Marta et de Marie prennent la direction, non sans encombre à cause d’un troupeau de moutons sur la route, de Gonfaron pour parcourir des cols encore vierges de leur passage. Le groupe parcourra 90 km avec plusieurs cols, dont celui des Fourches et du Babaou pour ne pas les nommer.

Jacques R. profitant d’une journée ensoleillée bien méritée, il tiendra compagnie en pensées à notre éclopé de l’épaule et rejoindra les cyclos à Collobrières pour se sustenter. Marie quittera le groupe un peu plus tôt car, veinarde (ou riche ? noble ?) comme elle est, elle ira se faire masser pendant une heure et demie à Hyères.

Lucien, irréductible amateur du dénivelé valaisan, ne pouvait quitter le Var sans parcourir les épingles du Babaou. Chapeau bas pour y être monté avec l’unique compagnie de son mental.

De leur côté, les vttistes démarrent en direction du col de Gambet pour rallier le sentier maudit de la “crac-vicule” d’Hugo. Ce dernier a le loisir de le renommer une fois que l’inspiration lui sera venue. Aujourd’hui, c’est à Lenzo de prendre les commandes du groupe. Par conséquent, nous nous perdons dès la première descente. Nous finirons tout de même par rejoindre le sentier maudit, le parcourir sans anicroches, puis remonter au véhicule pour le pic-nique. Cependant, Lenzo oblige, nous nous perdons une second fois. Il faudra donc remonter un chemin très très très très très raide pour enfin espérer rejoindre la voiture. Bien que tout le monde en ait marre, Lenzo souhaitera poursuivre son expérience cartographique par un sentier qui “donne pas envie”. Il ira seul. On ne le retrouvera que de longues minutes plus tard, mais devant nous.

L’après-midi était dédiée à la réalisation d’images pour nos différents réseaux et vecteurs de communication. Nous prenons donc notre matériel multimédia pour aller tourner des images dans le terrain. Les jeunes se prêtent au jeu du mannequinat, surtout Théo, qui a essayé de sourire (malheureusement, ça n’a pas l’air de marcher).

Images en poche, nous quittons la zone, certains à vélo, d’autres en voiture, pour rentrer au centre et charger, le coeur lourd, les vélos dans le fourgon.

Le retour à Genève approche à grands pas, mais il nous reste une dernière épreuve à braver : le buffet d’Azureva. Après un repas repassant, place aux habituels temps de jeux de société. Cette fois-ci, ce sera autour d’un Taboo que notre bande de joyeux lurons et lurones se tordra de rire pour une dernière nuit ensemble.

Il est l’heure d’aller se coucher, la newsletter doit encore être rédigée, alors, autant ne pas chômer. Demain, retour au plafond nuageux genevois. Espérons que les jours qui s’annoncent seront tout aussi bien.

Bises, et à l’année prochaine

Azureva, tu nous manqueras (pas)

Alej presidente

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