[Hugo] Jour six de la Londe, c’est un réveil plutôt lourd qui est tombé en cette matinée, on peut dire que les gateaux d’anniversaire de Bruno ont bien calé le bide de tout le monde. Le réveil a été accompagné de la vue du ciel, la pluie…[bruh] Cette vilaine punition (de n’avoir pas roulé l’après midi) de Poséidon directement, va indirectement foudroyer la motivation de toute l’équipe. Les routiers ont simplement posé congé de cette journée – sauf Marie et notre couple Sottino-Vergeres – tandis que les off-roaders à deux roues se sont lancés pour Notre-Dames-des-Anges…[effroi de l’auditeur]. Encore un coup dur pour le moral en voyant le denivelé prévu.
C’est parti mon kiki en direction de Collobrières pour commencer notre sortie. En route, en voyant la météo se corser, le moral se mettait à tomber aussi vite que la température.. [brrrr] Mais bon, nous ne lachâmes rien et attaquâmes un paysage bien différent des autres jours.
Pour en citer: neuf degrés, précipitations, vents frais, du brouillard et ce ciel aussi gris que nous, aigris de notre situation. La fatigue s’installant, la montée se présentant.
Tous ces facteurs pourrait faire croire a un relachement, mais, hehe… c’est avec vigeur et force que nous grimpâmes Notre-Dame-des-Anges, elle ne faisait plus la maline à nous voir monter. En sueur, je vous dis. Personne n’a laché et nous avions une eccellente moyenne aussi.
Une fois en haut, les vttistes avaient regagné la foi, comme cette fois où le foie de benoît avait une fois dit quoi.coubeh… APAGNAN!!!
La descente n’était cependant pas de tout repos. La pluie sur cette terre sèche bourrée de cailloux (petits cousins de Pierre) et de racines, s’est montrée très glissante et périlleuse. Notre-Dame nous a làché un CHEH du turfu sur ce coup, Alejante en carbonne n’as pas pu reproduire les photos aussi quali de l’année précédente. Malgré la technique de position de Flavio.🐸
Un foix en bas, un dilemne s’est proposé !! tun tunnn tuuuuunnn!!
Descendre par la route pour rejoindre les voitures ou faire un léger détour sur un sentier rejoignant une barraque de chasseurs devans laquelle nous étions déjà passés.
Après de grandes négociations, la sentence est irrévocable. Le président est banni du groupe et pèlerinera en direction de la cabanne de chasseur. Pendant que le reste se précipita pour rentrer par la route, la queue entre les jambes tel des chiens errants tout mouillés et grelottants de froid.
Durant le repas de midi, dans les voitures, nous avons vu une girafe avec un colier et un portugais qui va trabalier. Ensuite, les cyclistes tout trempés, sales et salés de la sortie du matin, se decident à démolir le petit magasin de crème de marron qui n’a rien demandé à personne et qui, après le passage des casseurs de vélos et de petits commerces, ont dû relancer la production de beau métisse pour les broyers et faire de la crème de marron pour notre prochain passage de l’année prochaine.
Ici, le narrateur vous écrivant, le moral de nos personnages n’a jamais été aussi bas, l’attente et les résultats de la sortie matinale les a enfoui six pied sous terre. Dans tout groupe, il y a toujours une personne qui doit relancer le groupe de l’avant, le relever du champ de bataille qui se passe en réalité seulement dans leurs têtes mais qui faisait relacher leurs effort plus fort qu’ils ne puissent fournir. Mais bref, revenons au fond du fun, à Collobrières après la pause de midi.
El presidente voyant que la sortie du matin avait tiré plus d’energie que prévu, ce dernier proposa un nouveau choix. PLOW
Soit rentrer en voiture et s’avouer vaincu, ou bien rentrer en vélo par le chemin passant par Valcros. Chemin qui avait déjà été pris par une partie du groupe quelques jours auparavant.
Le Choix fut des plus brise coeur pour le président, voyant que sa volonté n’avait pas réussi à transpercer aucunes de nos forces cachées, présentes mais bien cachées.
-On doit ramener les voitures ! Se disaient les [vét-autistes],cherchant des excuses du côté de la flemme.
-Ok. repondit-il neutrement
[Aller sans droz] qui s’est vu, lâché par tout le monde, rentra avec les jambes et le coeur encore plus lourds🐕🦺.
Au centre, après une douche bien chaude et calmante, le crew est allé à un magasin de vélo pour se changer les idées mais surtout pour oublier les regrets de la journée. Où le kebab boss [allée saine droh] A PÉTÉ la caisse du club pour se payer des belles lunettes sans teinte, pendant que nous choisissions quel vélo le club nous paiera à chacun.
En rentrant de notre contribution au système capitaliste, DJRock aka petit KAYOU aka obélisque aka Pierrot aka Kaïu aka Pierre a mis crazy frog de axel f à DOOONFF dans le Duster. 7000w de subwoofer ont fait vibrer la Londe-les-Maures. Les regards étaient tous rivés sur le dusty 4×4 qui basculait de gauche à droite, pendant que nous nous enjaillions comme jamais. Issou🦂 les locaux qui voient l’incivilité des Suisses venant perturber leur jeudi après le travail.
Le reste de la soirée fut des plus banals, une routine s’était déjà installée et les vacances (pardon CAMP D’ENTRAÎNEMENT) sur nos vélo arrivaient gentiment au bout. Cette journée a réellement glacé la volonté de rouler à à peu près tout le monde.
Maintenant, il reste un jour de roulage, je vous dis qu’il faut le rentabiliser comme le buffet du centre !! A voir comment nos cyclistes vont se sortir de ce puits qui s’est creusé lors de cette journée compliquée..
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